J'ai commencé par réaliser des soustractions sans change avec le matériel des timbres:

438-215= ?

J'ai 8 unités, 3 dizaines et 4 centaines.

Je retire 5 unités, 1 dizaine et 2 centaines. Il me reste 3 unités, 2 dizaines et 2 centaines, le résultat est 223:

L'étape ne présente pas de difficulté particulière, je passe rapidement aux soustractions avec change:

 346-128=?

J'ai 6 unités et je dois en prendre 8, il n'y en a pas assez!

Je prends une dizaine que j'échange contre 10 unités, je range les 10 unités avec les 6 autres:

J'ai maintenant 16 unités, je peux en prendre 8.

Il m'en reste 8:

Je retire 2 dizaines, puis 1 centaine. Il me reste donc 8 unités, 1 dizaine et 2 centaine. Le résultat est 218:

Après m'être entraînée j'apprends à réaliser la soustraction posée en transposant chaque étape sur la fiche en même temps que je manipule:

346 -128=?

J'ai 6 unités, je veux en retirer 8. Comme je n'en ai pas assez je prends une dizaine et en même temps je note ce que je fais sur le support: je barre 4, je n'ai plus 4 dizaines car j'en ai pris une, j'en ai maintenant 3, je l'écris:

Je change ma dizaine contre 10 unités: j'avais déjà 6 unités, 10 + 6 = 16 unités . Je l'écris sur ma fiche:

Je place mes unités dans la colonne des unités, je peux maintenant trouver mon résultat. Cette fois je calcule d'abord sur mon support puis je vérifie avec les timbres:

J'ai travaillé également avec un autre matériel. Dans le but de généraliser mais aussi parce qu'avec les timbres quand on change une dizaine contre 10 unités on a l'impression qu'il se passe quelque chose "à l'extérieur de la soustraction" et ça peut amener un peu de confusion.

J'ai utilisé des dizaines construites avec des petits cubes:

45 - 17 = ?

Je n'ai que 5 unités je dois en enlever 7. Je prends une dizaine, je note le nouveau nombre de dizaines, 3 :

Je casse la dizaine dans ma main, je me retrouve avec dix petites unités,

Je les range avec les autres, 10+ 5 j'ai maintenant 15 unités, je le note et je vais pouvoir réaliser la soustraction. La manipulation est plus directe et je vois bien que les unités proviennent de ma dizaine.

J' apprends maintenant à travailler sans manipuler. Quand je n'ai pas assez d'unités je fais semblant de prendre une dizaine que je garde dans la main pendant que je note le nouveau nombre de dizaines. Puis j'imagine que je casse ma dizaine, que j'ajoute mes unités à celles que je possède déjà et je le note.

Au cours de l'année scolaire 2014/2015 j'ai travaillé en conjugaison sur le programme scolaire de CE1:

Présent: verbe en -ER (voir ici), être et avoir, aller, venir, faire et dire.

Futur: verbe en -ER, être et avoir.

Passé composé: verbe en -ER, être et avoir.

Je n'ai pas vu l'imparfait.

Les verbes être, avoir, aller, venir, faire, et dire au présent:

En général, j'ai commencé l'apprentissage d'une nouvelle conjugaison avec des exercices sur Didapage:

Exemple avec avoir :

-Placer la forme verbale correcte avec modèle:

-Le même exercice sans modèle:

-Ecriture du verbe avec lettres déplaçables:

Compléter des phrases (verbes à déplacer, puis écriture)

Exemple avec venir:

-Compléter la conjugaison avec modèle puis sans:

-Compléter avec verbe déplaçable:

Compléter en écrivant:

J'ai aussi beaucoup travaillé en autonomie sur mes fiches réalisées à partir des exercices du livre "Réussir son entrée en grammaire au CE1"(Retz):

Les verbes en -ER au futur:

J'ai utilisé le même matériel que pour les verbes en -ER au présent.

-Les fiches de conjugaison aux quatre temps simples:

Je choisis un verbe, je place les pronoms, le radical du verbe puis sa terminaison au futur.

-Association pronom/terminaison et sujet/verbe:

-Fiche de travail en autonomie (à partir de "Réussir son entrée en grammaire en CE1"):

Le passé composé:

 Reconnaitre un temps simple et un temps composé:

Notion de participe passé:

Former le passé composé:

(Liste du matériel de conjugaison disponible pour les adhérents dans la boîte à outils ici)

Voici les deux supports de lecture sur lesquels j'ai travaillé ces dernières semaines. Ce sont des supports qui portent sur deux de mes  centres d'intérêt. 

Pour le premier il s'agit d'étiquettes à lire, à partir du livre "Sous la pluie avec Bébé canard":  

Le deuxième support concerne mon intérêt pour le manège:

A l'aide de ce support je peux, lire des étiquettes de mots ou de petites phrases:

Ou bien construire les phrases de mon choix à l'aide des mots:  

 Avec ces deux supports maman me propose des activités d'aide à la lecture: découpage en syllabe des mots que je n'arrive pas à lire, écriture avec mon alphabet mobile et bien sur en parallèle je travaille toujours sur les sons simples, la lecture de syllabes, de mots, les dictées muettes, les syllamots.

J'utilise également le cahier d'exercice "Chouette entraînement, Activités de lecture GS" (Hatier) afin de faire des révisions, de travailler l'attention et l'autonomie.

(les supports "Bébé Canard" et "Le manège" sont disponibles dans la "boîte à outils" AMG)    

Découverte de l'adverbe:

Je lis l'étiquette :"frappe sur la table", je fais ce qui est écrit.

Puis "frappe fort", "frappe doucement", "frappe lentement" etc.

Pour chaque action je place le symbole du verbe en posant la question "que fait-on ?":

Est ce que j'ai réalisé la même action? L'action est la même mais la façon de frapper est différente.
Pour chaque action il y a un mot qui s'ajoute au verbe et qui le change.

 L'adverbe logique:

J'associe verbe et adverbe pour que cela ait du sens:

Le symbole de l'adverbe:

Je complète les phrases avec l'adverbe qui convient, je pose la question "que fait-on?", je place le symbole du verbe puis celui de l'adverbe.

Formation de l'adverbe à partir d'un adjectif:

Les adverbes de négation:

(Fiches progression adverbe disponibles pour les adhérents dans la boîte à outils de l'association)

Bien que le concept de quantité soit acquis, j'avais encore beaucoup de difficultés à dénombrer sans erreur, du fait de mes  difficultés praxiques mais aussi visuelles qui perturbent tous les gestes visuo guidés... Nous avons mis en place une petite astuce : il s'agit de compter "comme Picbille". Je suis motivée par Picbille car c'est le fichier sur lequel je vais travailler à l'école.

La boîte présente un repère à 3 (renforcé avec une gommette) puis à 5 (on ferme le couvercle). Ensuite un nouveau repère à 8 et pour finir à 10 (on ferme le deuxième couvercle).

J'ai commencé par compter les jetons dans la boîte avec pause à chaque repère puis j'ai mis les perles Montessori et fait la même chose.

Ensuite j'ai compté des perles ou des barettes de perles en ayant la boîte à côté mais sans rien mettre à l'intérieur. Maman me montre les étape avec son doigt :1,2,3 pause ,4,5 maman ferme le couvercle, 6,7,8 pause 9,10 deuxième couvercle j'ai ma dizaine ...

Maintenant je dénombre (presque!)sans me tromper n'importe quel item déplaçable ou pas avec juste comme rappel de compter "comme Picbille ". Cette petite astuce m'aide également du fait qu'elle permet d'augmenter mon attention et de diminuer mon impulsivité.

Première approche de la monnaie

-Identifier les pièces de monnaie:

J'ai classé les pièces dans un tableau avec pour référence un exemplaire de chaque puis seulement leur indication de valeur.

J'ai classé les pièces de la plus petite à la plus grande valeur sans l'aide du tableau:

-Compter les centimes:

Je sais déjà compter de 5 en 5 et de 10 en 10. Je compte les pièces, en commençant par la plus grande valeur, pour associer l'article au bon porte-monnaie:

-Identifier les billets:

J'ai réalisé la même activité qu'avec les pièces:

-Compter les billets:

J'associe l'article au bon porte-monnaie:

-Compter billets et pièces ensemble:

-Comparaison nombre de pièces/valeur:

-Former une somme à partir d'une somme supérieure dans le porte-monnaie:

Avec mon "magasin de bonbons" ;) par exemple:

(la fiche est prévue pour mon travail en autonomie mais là, je joue à la marchande )

-Lien euro/centimes:

J'achète des cubes de bains effervescents, un de mes centres d'intérêt du moment:

 Les fiches "porte-monnaie" sont adaptées de la méthode Singapour cp

(Les fiches adaptées et les jeux sont disponibles pour les adhérents dans la boîte à outils de l'association)

La boîte des phonèmes est un matériel de la pédagogie Montessori qui permet d'aborder les différentes graphies de chaque son sous forme d'un classement astucieux et relativement simplifié. 

Il comporte 15 pochettes. Sur chaque pochette figure le son de référence de cette pochette:

  Chaque grande pochette contient:

Une petite pochette avec le son référent/une pochette sans inscription/des livrets.

La pochette avec le son référent:

Elle contient une étiquette de chaque graphie du son étudié.

Les livrets:

Il y a un livret par graphie avec,à l'intérieur, des mots à lire. La graphie étudiée est en rouge donc dans l'exemple, nous sommes dans la grande pochette du "s", tout ce qui est rouge se lit "s".  

La pochette sans inscription:

Elle contient les mots de tous les livrets du son étudié mais en noir et écrits plus petits(on l'utilisera plus tard). 

Je commence à utiliser ce matériel en fonction des graphies rencontrées dans les supports que j'utilise.

Par exemple avec le niveau 38 des Syllamots : 

Je prends la grande pochette du son "z" et sort la première pochette.

Maman me dit "J'entends "z" et mes yeux voient ... "(elle ne dit rien et montre une étiquette).Même chose avec chacune des étiquettes.

Ensuite je lis les étiquettes, facile c'est la pochette des "z" donc c'est toujours "z" même si mais yeux voient autre chose.

Je sors les livrets et j'associe les graphèmes identiques (plus tard je lirai les mots des livrets):

Je travaille sur mon niveau des Syllamots avec la pochette des graphèmes étudiés. Pour lire les syllabes maman me rappelle si nécessaire que je suis dans la pochette des "z":

Pour le rangement: les grandes pochettes sont des enveloppes au format 9x14cm et les petites les mêmes enveloppes coupées en deux.

(Fichier de la "boîte des phonèmes" Montessori disponible dans la "boite à outils" AMG) 

-Avec les "petits verbes rouges" et la table de contrôle, pour commencer à me familiariser avec les terminaisons:

-Avec mes fiches:

Je place les pronoms, je prends le radical du verbe "parler" et le place sur la fiche. Puis je place les terminaisons du présent. Je peux réaliser l'exercice à l'envers, c'est à dire placer les terminaisons et conjuguer n'importe quel verbe en déplaçant son radical (ce qui correspond alors au travail réalisé avec les "fiches à encoches" Montessori trop difficiles à manipuler pour moi).

C'est un matériel que je vais utiliser pour travailler sur la conjugaison des verbes du premier et deuxième groupe aux 4 temps simples de l'indicatif:

-Association pronoms/terminaisons (ou l'inverse):

-Association  de pronoms ou groupes nominaux/verbes conjugués(ou l'inverse):

-Reprise des différents exercices sur l'ordinateur avec Didapage:

-Révision sur la tablette avec l'application "Phifix":

("Petits verbe rouges", fiches de conjugaison 4 temps simples, exercices Didapage disponibles pour les adhérents dans la "boîte à outils" AMG)

J'ai déjà rencontré les signes mathématiques + et = avec la grande addition Montessori.

Et maintenant, une autre manière de passer à l'abstraction avec la méthode Singapour.

-Je transforme un énoncé en une opération écrite avec des symboles:

Il y a 3 canards dans la mare, deux viennent les rejoindre

En tout il y a 5 canards, je place les chiffres dans le schéma de lien entre les nombres (le tout et les parties) puis j'écris la "phrase mathématique"(ou égalité): 3+2=5

Après plusieurs manipulations, je fais les exercices du manuel (c'est maman qui écrit):

-J'aborde la commutativité de l'addition:

En interchangeant les parties d'un tout, à partir d'une seule situation additive:

On inverse la position des deux groupes

A partir de deux situations additives distinctes, associer un seul schéma de lien entre les nombres:

Je commence tout doucement l'apprentissage de la grammaire. La progression et les exercices ont été élaborés à partir de l'approche Montessori ainsi qu'à partir des livres "je construis ma grammaire" (Agnès Kettela),"Faire de la grammaire au CP" (Françoise Picot) et "Réussir son entrée en grammaire au CE1" (Françoise Bellanger).

Le nom:

-J'ai commencé par associer des étiquettes portant leurs noms, aux objets ou personnes de la pièce:

"Toutes les personnes ont un nom, tous les animaux ont un nom, toutes les plantes ont un nom, toutes les choses ont un nom".

-J'ai lu un texte dont les noms sont remplacés par des images, puis j'ai collé chaque nom et lu à nouveau le texte:

-J'ai réalisé des exercices où il fallait trouver/classer des noms de personnes, animaux, objets etc. (Réponse orale ou étiquettes):

-Ensuite, j'ai appris à poser la question qui permet de trouver le nom: "Quel est le mot qui indique de qui ou de quoi on parle?":

J'ai colorié le nom quand il est accompagné d'un déterminant puis j'ai commencé à utiliser son symbole Montessori, un triangle noir.

-J'ai cherché, en posant la question, un ou plusieurs noms dans une phrase et j'ai collé les symboles:

Les symboles proviennent de la boutique "documents Montessori"  (et sont imprimés au format 2 par pages pour être utilisés avec ces exercices)

 (Exercices sur le nom disponibles pour les adhérents dans la "boîte à outils" AMG)

J'ai déjà rencontré l'addition dynamique (addition avec retenue) avec le matériel des perles puis avec celui des timbres. Je vais maintenant utiliser le petit boulier Montessori.

J'ai vu assez rapidement toutes les étapes du boulier pour passer plus de temps sur la dernière qui me permettra de réaliser des additions en colonne avec retenue. Les étapes du travail avec le boulier sont expliquées de manière détaillées dans les livres numériques de "L'école vivante" ou bien encore sur de nombreux blogs Montessori par exemple celui de "L'école des amours". Je vais simplement vous montrer les plus importantes dans ma progression.

Tout d'abord la présentation du boulier qui permet de revoir le lien entre les "familles" (unités, dizaines etc.)qui a été vu de manière concrète avec la présentation du système décimal mais qui cette fois est abordé à l'écrit.

-Pour commencer, le lien a été fait entre le boulier et le matériel des perles (ou celui des timbres). Le boulier est la dernière étape vers l'abstraction puisque cette fois une seule perle représente une unité, une dizaine, une centaine ou encore un millier. Seule la couleur et la position change:

 Une perle dorée c'est pareil qu'une perle sur la rangée des unités:

 Une barrette de dix c'est pareil qu'une seule perle sur la rangée des dizaines:

Et même chose pour la plaque de 100 et le cube de 1000.

 Je me suis entraînée à fabriquer ou à lire  des nombres sur le boulier,

Par exemple 2458:

-Deuxième étape de la présentation du boulier: Toutes les perles sont à gauche, elles sont à la "banque".

 Je passe une unité à droite, maman écrit 1 sur la ligne des unités. Je fais la même chose jusqu'à 9.

Arrivée à dix: on ne peut pas écrire 10 sur la ligne des unités, 10 unités c'est pareil qu'une dizaine: je renvoie mes unités à la "banque", je déplace une dizaine vers la droite et on écrit 1 sur la ligne des dizaines:

Ensuite deux dizaines, trois dizaines etc. Dix dizaines: je ne peux pas écrire 10 sur la ligne des dizaines, 10 dizaines c'est pareil qu'une centaine,  je "renvoie" mes dizaines à la banque, je prends une centaine et maman écrit 1 sur la ligne des centaines:

Je continue jusqu'à avoir 1 écrit sur la ligne des milliers:

-Un autre jour: On reprend la même feuille et on recommence la petite manipulation avec le boulier mais cette fois arrivée à une dizaine, maman ajoute les zéros sur la ligne en disant une dizaine c'est 10 unités, deux dizaines c'est 20 unités etc. Puis, une centaine, ajout d'un zéro, c'est 10 dizaines, ajout d'un zéro, c'est 100 unités. Deux centaines c'est 20 dizaines ou 200 unités etc. Et voilà, une fois terminée, ma feuille avec les zéros:

-Ensuite après avoir vu rapidement les étapes de l'addition statique qui m'ont amenée facilement à la réalisation d'addition en colonne sans retenue, j'ai commencé l'addition dynamique:

Dans la première et la deuxième étape la manipulation des perles du boulier est compliquée pour moi donc je l'ai faite avec aide pour bien la comprendre et bien voir comment été formée la fameuse retenue grâce au change.

Exemple pour la deuxième étape: 247 + 325 = ?

Je forme 7 unités:

Je dois ajouter 5 unités:

Un, deux, trois : j'ai 10 unités, je les renvoie à la banque et prends une dizaine:

Je continue l'ajout de mes 5 unités:

4,5 :

Je lis "12":

Ensuite pas de difficulté pour les dizaines et les centaines.

Puis j'ai travaillé sur la dernière étape:

Exemple 358 + 238 = ?

Je calcule directement 8+8=16. Seize c'est 6 unités et une dizaine, je les place sur le boulier. Je peux noter le résultat pour les unités sur ma feuille et je peux voir la dizaine formée sur le boulier (c'est la retenue mais je n'utilise pas ce terme):

Ensuite j'ajoute 5 dizaines pour le premier nombre puis 3 dizaines pour le deuxième. J'ai donc 8 dizaines plus celle déjà formée soit 9 dizaines. Je termine avec les centaines.

Ma feuille dans un premier temps ne fait pas apparaître la retenue puisque je compte directement le résultat sur le boulier mais ensuite il a été facile de passer directement au calcul sur la feuille:

Exemple: 359 + 134 = ?

9 + 4 =13 : Je ne peux pas écrire 13 sur la ligne des unités. Treize c'est 3 unités et une dizaine : je place les unités dans la colonne des unités et la dizaine dans la colonne des dizaines, tout en haut dans l'espace matérialisé par un cercle.

J'ajoute toutes les dizaines puis les centaines:

Addition avec retenue au rang des centaines:

Je m'entraine d'abord avec le boulier puis je passe à la fiche:

 Les unités: 3+2=5

Les dizaines: 4+8=12, 12 dizaines c'est 1 centaine et 2 dizaines.

Les centaines: 2+1+1=4

Comme je ne connais pas encore toutes mes tables d'additions, j'ai à ma disposition une feuille qui me permet soit de trouver directement le résultat des additions que je n'ai pas mémorisées soit d'ajouter 4,5 ou 6 en touchant les points des constellations (je fais beaucoup d'erreurs si j'utilise mes doigts):

Trouver l'infinitif d'un verbe:

Je pose la question "Que fait-on?" et j'entoure le verbe:

Je retourne l'étiquette pour trouver l'infinitif:

"Je veux ..."

Trouver le groupe d'un verbe:

Je prends une étiquette verbe, si le verbe se termine en ER je le place dans la première colonne, celle des verbes du premier groupe. Si le verbe se termine en IR je glisse l'étiquette dans l'encoche du support de la deuxième colonne : par exemple ici le verbe "couvrir", ce qui donne "nous couvrissons", ça ne va pas, je place le verbe dans la troisième colonne. Pour les verbes qui ne se terminent ni en ER ni en IR, je les place directement dans la troisième colonne. 

(Fiches "infinitif" et "groupe des verbes" disponibles pour les adhérents dans la boîte à outils de l'association)

Des images identiques mais de tailles différentes à imprimer ici , pour apprendre la notion de petit et grand. Les images sont par série de six  et la différence entre la plus petite et la plus grande est bien marquée.

Des cercles (ou autre) de deux tailles différentes à superposer (le tour est cerclé de noir pour bien voir la différence si on met le petit sur le grand).

Dans ma ville, pendant toutes ces vacances on peut jouer à une multitude de jeux, à l'intérieur ou dans les rues. Jeux de société, casse tête, énigmes, marelle et plein d'autres jeux pour les plus grands. Et pour les plus petits un espace rien que pour nous avec:

Boites des sons, ardoise magique au sel:

Pêche aimantée:

Parcours sensoriel:

(Des dalles recouvertes de liège, faux gazon, coton, éponges, ballons remplis de riz ou farine, papier bulle, galets)

Parcours des senteurs:

(basilic,thym,menthe,romarin...)

Aujourd'hui j'ai bien voulu rester un peu et jouer car il n'y avait presque personne .   

 Pour apprendre à trouver "le même", le "pareil":

1)Avec des objets:

Maman me montre un objet et je dois trouver le même, d'abord en ligne puis dans une boîte comme sur la photo :

Le même exercice mais tous les objets sont sur la table en deux tas, le mien et celui de maman:

2)Objets +images: Je dois poser des objets sur leurs photos ou sur des images correspondantes :

3)Avec des images:

On peut utiliser des jeux de mémory: maman montre une image et je dois montrer celle qui est pareil :

Des lotos :

Ces exercices me préparent, entre autres, aux exercices de tri. 

Je ne réalise pas de dessin mais j'adore piquer les pions sur le support puis les retirer. Pour cela je dois utiliser les trois doigts qui plus tard serviront à tenir un stylo. De plus pour retirer les pions je dois tenir le support avec mon autre main. Un très bon exercice pour la motricité fine.

C'est maman qui me tend les pions pour que je les attrape bien comme il faut et en alternant les deux mains. Aujourdhui elle m'a dit "main gauche", "main droite" et j'ai été très surprise et amusée d'entendre que mes mains avaient un "nom" !

 Voilà déjà un moment que j'écoute les cris d'animaux, le bruit de la mer,du tambour ou encore du camion de pompier en regardant les images de mon petit livre.

Alors pour changer un peu maman me fait écouter les mêmes sons et je dois les reconnaître sur des images ou livres différents.

Puis avec des figurines ou petits jouets (ici les playmobils de ma soeur) :

Les jetons sont dessinés sur les cartes qui serviront de modèle. Les cartes sur lesquelles on travaille ne comportent que les contours. Les cartes sont plastifiées, elles sont munies de "velcro" autocollants ainsi que les jetons. Il faut reproduire les modèles en procédant de la gauche vers la droite. Une fois le principe compris on travaille sur une carte sans les contours.

L'activité est complexe car il faut prendre en compte l'emplacement, la couleur, la forme, la taille et le sens des jetons.

Depuis quelque temps je joue à un petit jeu "piqué" sur le blog de Za qui le raconte régulièrement...Ce jeu prend un peu la suite du jeu avec les images sous entendues mais cette fois je dois chercher la réponse mentalement  sans support visuel contenant la réponse(et ainsi travailler l'accès à mon lexique mental).

Dans une boîte il ya soit des images soit des objets. On commence avec un petit "rituel" maman dit "j'ai quelque chose dans la boîte" et moi je dis "c'est quoi ?" (c'est une question que je commence à poser spontanément ainsi que "il est où?" grâce au travail sur les questions). Maman ne me donne pas toutes les indications de la devinette en une seule fois (pour me faire verbaliser le maximum d'idées et décomposer le chemin qui mène à la réponse).Par ex  elle dit "c'est un animal" puis attend que je cite un animal. Pour cette question en général je dis canard "oui le canard est un animal ! Mais c'est un autre animal, un animal qui a des poils ..." ,je  répond  par exemple chien "oui le chien est un animal avec des poils mais celui là a des moustaches"etc. Bon en général il faut que maman se débrouille pour que je trouve la réponse après 3 essais maximum parceque ensuite j'en ai assez et je dis n'importe quoi!   

De temps en temps je commence à dire spontanément "je ne sais pas" (ou plutôt "sais pas") ce qui est bien pratique! Maman me l' a appris dans un autre contexte en me posant des questions et en  pointant le picto "je ne sais pas" quand je ne connaissais pas la réponse.

Hier, ma psychologue m'a proposé quelques devinettes dans le cadre d'un test, cette fois sous forme de questions en plusieurs parties, voici quelques une de mes réponses ;o) :

-"Qu'est ce qui a des ailes et vole dans le ciel ?"--> "canard !"    

-"Qu'est ce qui a un long bec et sert à arroser les fleurs?"-->"canard !"

(Je sais répondre à la question "qu'est ce qui sert à arroser les fleurs ?" mais là impossible d'imaginer qu'il puisse s'agir d'autre chose que d'un canard avec cette histoire de bec !)

-" Qu'est ce qui est blanc, qui ressemble à du coton et que l'on voit dans le ciel ? "--> "mouton!" (????)

Bon, dans l'ensemble on va dire que je me suis quand même pas trop mal débrouillée même si j'étais très peu concentrée!

Un jeu sur le principe des jeux de "7 familles" mais le mien n'en a que 5 (chat, chien, lapin,cochon et canard ). Chaque animal est représenté 4 fois avec à chaque fois un jouet différent. En haut de chaque carte  les 4 jouets sont rappelés par un pictogramme (pictogrammes Makaton).

J'ai commencé à utiliser le jeu avec deux cartes (un chien et un canard), le but étant pour l'instant que je demande toutes les cartes manquantes d'une famille en  formulant correctement ma phrase. Pour que je n'oublie pas les articles maman a utilisé les signes de la méthode Borel Maisonny et le signe Makaton pour la préposition "avec", et ça commence à bien fonctionner !

    ( pour maman: petit mémo pour signer les articles)

Je joue à dire exprès "tubes" au lieu de "cubes" car  les "tubes" sont un de mes intérêts du moment, il s'agit en fait des "boomwhakers" que j'utilise à l'école:

(Jeu de 5 familles disponible pour les adhérents dans la "boîte à outils" AMG)

Voici un jeu que j'utilise pour apprendre à reconnaître différentes expressions du visage. Il ne s'agit pas uniquement d'émotions mais aussi d'expressions comme tirer la langue, faire un clin d'oeil, gonfler les joues, ce qui rend le jeu un peu moins difficile. Le jeu comprend 10 cartes (dessins) représentant les expressions et 4 personnages différents mimant chacun les dix expressions.

Je joue de différentes manières :

Maman pose une "carte dessin" puis me montre 4 à 5 cartes du même personnage et me demande de retrouver la carte où le personnage a la même expression que sur le dessin. Puis la même chose pour chaque personnage:

Ou bien, les "cartes dessins" sont alignées, maman me donne les cartes d'un personnage une par une et je dois les placer sous la "carte dessin" qui correspond:

Pour compléter le jeu, maman a également photographié tous les membres de la famille ainsi qu'elle même en train de réaliser les différentes expressions. Je n'ai pas encore vu les cartes mais je crois que ça va être très drôle...

Ce jeu est difficile pour moi et a pour but de m'apprendre à reconnaître les expressions bien sûr mais surtout  à  regarder plus attentivement les différentes parties du visage car je m'intéresse plutôt aux cheveux des personnes qu'à leur visage.

On trouve ce jeu sur le site hoptoys

Cette semaine j'ai été malade alors je n'ai pas beaucoup travaillé. Du coup j'ai eu le droit de choisir uniquement mes activités préférées. Parmi  celles ci  il y a mon  imagier des instruments (Gallimard jeunesse). Maman a scanné les pages du livre pour réaliser des petites cartes et l'utiliser comme un loto pour travailler la discrimination auditive .

Et puis petite expérience imprévue...

J'aime bien manipuler les petits jetons en plastiques transparents (un peu trop quelquefois...) et en m'amusant à empiler un jeton bleu sur un jeton jaune je me suis aperçue que tout devenait vert ! J'étais toute contente de ma trouvaille d'autant que je suis fan du livre "petit bleu et petit jaune"....

Le pommier :

Un nouveau jeu pour continuer le travail sur les trois premiers nombres.

Cette fois je dois cueillir des pommes pour madame Dupré de la ferme des Pommiers ("petits contes de la ferme"). Je joue avec maman, chacune son pommier et ensemble nous cueillons beaucoup plus de pommes ! On en profite pour  travailler le "à toi/à moi" qui s'emmêle encore un peu... Et puis regarder maman cueillir ses pommes m'aide aussi à apprendre.

Le principe est simple: je dois cueillir autant de pommes qu'il y a de points sur la face du dé (maximum 3). A chaque fois je pose mes pommes à côté du dé pour vérifier, avant de les mettre dans le panier. Le dé est un gros dé que maman a reconfiguré: les constellations sont réalisées dans des gommettes à l'aide d'une perforatrice ce qui permet de les changer facilement de configuration. Maman utilise encore les dialogues de type "un et encore un ", si  nécessaire, et bien sûr  pour présenter le dé: "cette face s'appelle deux car il y a un point et encore un" etc.

 (Jeu du pommier disponible dans la "boite à outils" AMG)

Pour éclairer un peu la progression choisie par maman:

Je continue le travail sur les trois premiers nombres: former les quantités(jeu des courses), les reconnaître(dans mon panier...), les associer (dé, configuration de doigts etc.)

Je n'apprends toujours pas à reconnaître les symboles des chiffres, cet apprentissage sera abordé de façon totalement indépendante par rapport au dénombrement (et dans le désordre).

J'apprends la comptine numérique mais uniquement en contexte de jeux de type comptines ou canards qui plongent dans le bain:1,2,3,4...plouf !

Je commence à travailler avec les barres bleues (Montessori)

"Le cochon qui rit":

Un jeu trouvé chez  "La classe de Laurène". Plusieurs versions sont proposées avec différents niveaux et une version à personnaliser. A l'aide du dé, je gagne les parties de mon cochon: elles sont garnies de 1, 2 ou3 fleurs. Cette fois, je joue contre maman :la première qui a fini son cochon a gagné ! (Ce jeu est un peu plus difficile puisqu'on arrive assez rapidement à la situation où l'on ne peut pas prendre de pièce si l'on obtient pas une configuration précise)    

Un petit jeu pour travailler l'attention conjointe, inspiré par une vidéo qui a beaucoup impressionné maman!

La première fois je n'ai pas du tout aimé ce jeu car maman m'a demandé de regarder ses yeux pour lui dire quel objet elle regardait (parmi 2 objets ) et le fait qu'elle insiste pour que je regarde ses yeux me gênait beaucoup. On a donc recommencé quelques jours plus tard, on a fait des crêpes pour les canards, maman a placé 2 crêpes devant elle et m'a dit "le canard veut cette crêpe " sans me montrer bien sur. Puis, "regarde je te montre", en montrant ses yeux. J'ai accepté de jouer un petit peu de cette façon mais c'est très difficile! 

Et voici la fameuse vidéo, dans la deuxième partie le garçon doit ajuster son choix selon un signe de tête, c'est trop fort! (on peut voir d'autres vidéos de cette maman et son garçon sur you tube avec une autre vidéo sur l'attention conjointe )

Pour travailler la compréhension mais surtout les capacités d'écoute et d'attention maman cherchait des petites histoires très simples qu'elle pourrait me lire sans que je n'ai aucun support visuel. N'ayant pas trouvé, elle m'a écrit quelques histoires, les histoires de "Bébé canard". Pour moi Bébé canard est le personnage d'un livre que j'adore. Les histoires que maman a écrites décrivent des situations que je connais et utilisent certains de mes centres d'intérêt. Au début, quand maman disait "écoute bien", je répondais "écoute pas" en me tortillant mais, très vite, j'ai pris goût aux histoires de Bébé canard. J'ai même répondu facilement aux questions qui les accompagnent. Une fois que maman me les a lu une ou deux fois elles n'ont plus trop d'intérêt pour travailler l'attention puisque je les connais par coeur. Mais comme j'aime les réentendre maman en profite pour me demander de répondre en formulant une phrase complète (utilisation de "parce que ", des pronoms etc.) .

Pour continuer cette exercice maman commence à utiliser quelques une  des fiches réalisées par Elise ,la maman de Clémence à partir du livre "De la pensée au langage". Les fiches sont à l'origine destinées aux lecteurs mais elles conviennent très bien pour ce travail oral ! 

On peut les télécharger sur le site de Martine "Le petit roi"

Ayant pris l'habitude de cette nouvelle activité avec les histoires de "Bébé canard",  j'accepte d'écouter ces nouvelles histoires...

(Les histoires de "bébé canard" sont disponibles dans la "boîte à outils" AMG)